Ma Yuan’s études sur l’eau
Un chien aboie, le bruit de l’eau
les fleurs des pêchers, imprégnées de rosée,
sont ardentes
au profond de la forêt parfois j’entrevois
une biche
au bord de ruisseau, à midi, ne retentit
nul cloche
les bambous sauvages percent la brume bleue
une cascade est suspendue au pic émeraude
nul ne sait où il est parti
songeur je m’appuie à deux ou trois pinsLi Po
Des milliers de vaguelettes sur le Yangzi Jiang /Feuille d’album / Encre sur soie / 26,8 × 41,6 cm /Musée du Palais Pékin
Ma Yuan, (ou Ma Yüan) surnom: Qinsshan, originaire de Hezhong, province de Shanxi. xiie ‑ xiiie siècles, vers 1190-1230.
Ma Yuan représente la perfection intrinsèque de l’idéal académique, combinant dans presque toutes ses œuvres une série d’éléments quasiment invariables: «composition d’une brillante ingéniosité, généralement en diagonale, appuyant toute la peinture sur un angle, usage expressif des vides, formalisation schématique et économie des signes chargeant ceux-ci du maximum d’intensité, cadrages asymétriques, coupures, litotes ; dans ses peintures, le pinceau s’arrête à mi-course tandis que l’idée atteint son plein développement»
Pierre Ryckmans
Des nuées s’élevant de la Mer Verte
Feuille d’album / Encre sur soie / 26,8 × 41,6 cm / Musée du Palais Pékin
Rapides sur le Huang He
Feuille d’album / Encre sur soie / 26,8 × 41,6 cm / Musée du Palais Pékin